Petit rappel de certain mots que l'on oubli leurs significations
Pédérastie:-> [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]
- ébauche de Wikipédia -
La « pédérastie » (du grec ancien παῖς / paîs, « enfant », et ἐραστής / erastếs, « amant ») désigne, à l’origine, une institution morale et éducative de la Grèce antique bâtie autour de la relation particulière entre un homme adulte et un garçon plus jeune.
La restriction actuelle à la composante affective et sexuelle résulte à la fois de l'importance prise par le discours sexologique dans les sociétés occidentales contemporaines, et du fait que la pédérastie éducative y ait depuis longtemps disparu en tant qu'institution.
Ce terme fit son apparition en langue française au xvie siècle d'abord, selon Jean Bodin, au sens de sodomie :
« Et quand les Espagnols se firent maîtres des Îles Occidentales, ils trouvèrent aussi qu’on portait pendu au cou une image de pédérastie d’un pédicon et d’un cynède, pour contre-charme, qui était encore plus vilain […] Aussi ces peuples-là étaient fondus en sodomies et ordures détestables, et en toutes sortes de sorcelleries, et qui ont tous été exterminés par les Espagnols. Chacun sera d’accord que c’est une invention diabolique1. »
« Pédéraste » fut, dès son apparition, l’occasion d’un contresens : Tabourot avait écrit, dans Les Bigarrures du seigneur des Accords (1584) que le poète latin Ausone s’était moqué, par des vers acrostiches, d’un « vilain pédant pédéraste » ; or dans les épigrammes 126 et 127, il s’agissait de cunnilingus hétérosexuel.
C'est ensuite seulement que l'on rencontre le sens d’« amour des garçons », et « pédérastie » connaît rapidement une série de glissements sémantiques qui l’éloigneront considérablement de son étymologie. Quasiment abandonné au début du xxe siècle au profit du terme d'origine allemande « homosexualité », il est peu à peu réintroduit, par le biais d'André Gide, dans le sens actuel susmentionné, plus conforme à son étymologie.
Dans son sens contemporain, la pédérastie apparaît ainsi comme un cas particulier de ce que le discours médical nomme « éphébophilie » (et, de façon moins reconnue, « hébéphilie ») à savoir la préférence sexuelle d'un adulte pour les adolescent(e)s respectivement pubères et en cours de puberté, sans précision de genre. N'étant pas considérée comme une pathologie, l'éphébophilie n’apparaît pas dans les classifications internationales des troubles mentaux. Malgré quelques tentatives de récupération du mot « pédérastie » par certains psychiatres francophones[évasif], la pédérastie ne constitue pas une catégorie médicale.
Au sens général d'amour des jeunes hommes, la pédérastie est présente dans de nombreuses cultures au fil des siècles : la Grèce et la Rome antique, les Celtes, le Japon, la Chine, l'Océanie, l'Italie pendant la Renaissance.
En Occident, la pédérastie a connu une histoire mouvementée, depuis longtemps souterraine. Longtemps restée la principale référence en matière d'homosexualité, elle a finalement été rejetée par la majorité des militants homosexuels au cours de leur mouvement d'émancipation dans la seconde moitié du xxe siècle.
La sexualité entre adultes et adolescents (particulièrement de type pédérastique) est généralement mal connue et, depuis les années 1990, souvent assimilée à la pédophilie[réf. nécessaire]. Ces relations suscitent d'importantes questions morales.
Les législations nationales fixent un âge de majorité sexuelle, variable selon les États mais généralement inférieur à celui de la majorité civile, à partir duquel les relations sexuelles entre adultes et adolescents sont permises, sous certaines conditions. Dans plusieurs pays, cet âge peut varier selon qu'il s'agit de relations homosexuelles ou hétérosexuelles.
Pédérastie:-> [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]
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La « pédérastie » (du grec ancien παῖς / paîs, « enfant », et ἐραστής / erastếs, « amant ») désigne, à l’origine, une institution morale et éducative de la Grèce antique bâtie autour de la relation particulière entre un homme adulte et un garçon plus jeune.
La restriction actuelle à la composante affective et sexuelle résulte à la fois de l'importance prise par le discours sexologique dans les sociétés occidentales contemporaines, et du fait que la pédérastie éducative y ait depuis longtemps disparu en tant qu'institution.
Ce terme fit son apparition en langue française au xvie siècle d'abord, selon Jean Bodin, au sens de sodomie :
« Et quand les Espagnols se firent maîtres des Îles Occidentales, ils trouvèrent aussi qu’on portait pendu au cou une image de pédérastie d’un pédicon et d’un cynède, pour contre-charme, qui était encore plus vilain […] Aussi ces peuples-là étaient fondus en sodomies et ordures détestables, et en toutes sortes de sorcelleries, et qui ont tous été exterminés par les Espagnols. Chacun sera d’accord que c’est une invention diabolique1. »
« Pédéraste » fut, dès son apparition, l’occasion d’un contresens : Tabourot avait écrit, dans Les Bigarrures du seigneur des Accords (1584) que le poète latin Ausone s’était moqué, par des vers acrostiches, d’un « vilain pédant pédéraste » ; or dans les épigrammes 126 et 127, il s’agissait de cunnilingus hétérosexuel.
C'est ensuite seulement que l'on rencontre le sens d’« amour des garçons », et « pédérastie » connaît rapidement une série de glissements sémantiques qui l’éloigneront considérablement de son étymologie. Quasiment abandonné au début du xxe siècle au profit du terme d'origine allemande « homosexualité », il est peu à peu réintroduit, par le biais d'André Gide, dans le sens actuel susmentionné, plus conforme à son étymologie.
Dans son sens contemporain, la pédérastie apparaît ainsi comme un cas particulier de ce que le discours médical nomme « éphébophilie » (et, de façon moins reconnue, « hébéphilie ») à savoir la préférence sexuelle d'un adulte pour les adolescent(e)s respectivement pubères et en cours de puberté, sans précision de genre. N'étant pas considérée comme une pathologie, l'éphébophilie n’apparaît pas dans les classifications internationales des troubles mentaux. Malgré quelques tentatives de récupération du mot « pédérastie » par certains psychiatres francophones[évasif], la pédérastie ne constitue pas une catégorie médicale.
Au sens général d'amour des jeunes hommes, la pédérastie est présente dans de nombreuses cultures au fil des siècles : la Grèce et la Rome antique, les Celtes, le Japon, la Chine, l'Océanie, l'Italie pendant la Renaissance.
En Occident, la pédérastie a connu une histoire mouvementée, depuis longtemps souterraine. Longtemps restée la principale référence en matière d'homosexualité, elle a finalement été rejetée par la majorité des militants homosexuels au cours de leur mouvement d'émancipation dans la seconde moitié du xxe siècle.
La sexualité entre adultes et adolescents (particulièrement de type pédérastique) est généralement mal connue et, depuis les années 1990, souvent assimilée à la pédophilie[réf. nécessaire]. Ces relations suscitent d'importantes questions morales.
Les législations nationales fixent un âge de majorité sexuelle, variable selon les États mais généralement inférieur à celui de la majorité civile, à partir duquel les relations sexuelles entre adultes et adolescents sont permises, sous certaines conditions. Dans plusieurs pays, cet âge peut varier selon qu'il s'agit de relations homosexuelles ou hétérosexuelles.
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