petite histoire du legging:
Comme pas mal de mots du même suffixe, on pense à tort que « leggings » vient de l’anglais leg : jambe, et donc legging = truc qu’on met sur les jambes (ou jamberie pour les puristes).
Bref on ne savait pas trop comment appeler ce vêtement - qui s’appelait prosaïquement « caleçon long » - jusqu’au jour où un génie du marketing a décidé que cette appellation ferait sans doute plus dans le coup, plus jeuns !
Il a surtout évité de dire que le mot est en fait formé de deux mots bien français : laids et ging (onomatopée imitant le son du vêtement sus-cité quand il se tirebouchonne sur les chevilles).
Cette précision étymologique permet de comprendre que le mot « legging » désigne une nuisance visuelle d’ordre vestimentaire.
Un peu d’histoire :
L’origine de ce vêtement remonte à… trèèès trèèèès longtemps. Les femmes ayant toujours été contraintes de porter des robes, elles ont très vite constaté que même longues, les robes ne tenaient pas les jambes au chaud (ni l’entrejambe d’ailleurs).
Donc pour remédier à ce problème, Léonard de Vinci eut l’idée, bien avant Dim, de créer les collants. Mais à cette époque là, les machines n’étant pas assez précises pour fabriquer un vêtement qui épouserait la forme du pied, il a donc été décidé de couper les collants au niveau de la cheville. Le laid ging était né !
Pendant des siècles, les femmes se sont ingéniées à dissimuler cet affreux vêtement sous des robes somptueuses pour faire croire aux hommes qu’ils y trouveraient quelque chose d’infiniment plus sexy. Le port du laid ging était plutôt considéré comme une pratique honteuse mais nécessaire (un peu comme la pratique du vidage instantané d’estomac en cas de gastro-entérite).
Le subterfuge a opéré pendant des siècles sans que quiconque ne se sente dans l’obligation d’en parler.
Et voilà que vers 1853, un terrible cowboy, dont les aventures sont relatées dans le l’inoubliable film « On l’appelle Trinita », décide de se servir de laid gings comme pyjama. Il lança une mode qui devait durer plus d’un siècle… jusqu’aux années 80 !
En 1982 donc, d’éminentes penseuses modernes telles que Kim Wilde ou Lio ont décidé de faire de cet accoutrement un accessoire de mode visible. Croyez-le ou non, ça a marché ! C’est vrai qu’en ce temps-là Robert Smith venait d’ouvrir un salon de coiffure et les chanteurs de Partenaire Particulier publiaient leur premier recueil de poésie lyrique… ça donne une idée du bon goût de l’époque.
Vers les années du disco:
Laqué noir pour les amatrices de disco, il se portait avec notamment un grand T-shirt avec l’effigie de mickey. Les trottoirs du Bd St. Michel en regorgeaient. Hyper confortable, (on n’avait jamais connu un truc pareil avant), pas cher, (forcément en taille unique, ça simplifie la production et donc le coût), sobre (pour les modeuses, il était forcément noir), on l’adopte immédiatement et pour longtemps. Il se retrouve dans l’armoire de tout le monde : riches, pauvres, petits, grands, branchés, débranchés
Victime de son succès inter-générationnel, il connaît cependant une lente descente aux enfers. Il se retrouve au fil des années suspendu à tous les vents dans les marchés de bourgades. Fabriqué en Chine, dans une matière pas terrible, un imprimé douteux, il a vite poché aux genoux, exposé les gros derrières et sonné le glas de l’élégance dans la France entière !
Moralité de cette histoire : en mode, il n’y a pas de vérité. Ce que tu as détesté hier, demain tu adoreras, et vice et versa.
Comme pas mal de mots du même suffixe, on pense à tort que « leggings » vient de l’anglais leg : jambe, et donc legging = truc qu’on met sur les jambes (ou jamberie pour les puristes).
Bref on ne savait pas trop comment appeler ce vêtement - qui s’appelait prosaïquement « caleçon long » - jusqu’au jour où un génie du marketing a décidé que cette appellation ferait sans doute plus dans le coup, plus jeuns !
Il a surtout évité de dire que le mot est en fait formé de deux mots bien français : laids et ging (onomatopée imitant le son du vêtement sus-cité quand il se tirebouchonne sur les chevilles).
Cette précision étymologique permet de comprendre que le mot « legging » désigne une nuisance visuelle d’ordre vestimentaire.
Un peu d’histoire :
L’origine de ce vêtement remonte à… trèèès trèèèès longtemps. Les femmes ayant toujours été contraintes de porter des robes, elles ont très vite constaté que même longues, les robes ne tenaient pas les jambes au chaud (ni l’entrejambe d’ailleurs).
Donc pour remédier à ce problème, Léonard de Vinci eut l’idée, bien avant Dim, de créer les collants. Mais à cette époque là, les machines n’étant pas assez précises pour fabriquer un vêtement qui épouserait la forme du pied, il a donc été décidé de couper les collants au niveau de la cheville. Le laid ging était né !
Pendant des siècles, les femmes se sont ingéniées à dissimuler cet affreux vêtement sous des robes somptueuses pour faire croire aux hommes qu’ils y trouveraient quelque chose d’infiniment plus sexy. Le port du laid ging était plutôt considéré comme une pratique honteuse mais nécessaire (un peu comme la pratique du vidage instantané d’estomac en cas de gastro-entérite).
Le subterfuge a opéré pendant des siècles sans que quiconque ne se sente dans l’obligation d’en parler.
Et voilà que vers 1853, un terrible cowboy, dont les aventures sont relatées dans le l’inoubliable film « On l’appelle Trinita », décide de se servir de laid gings comme pyjama. Il lança une mode qui devait durer plus d’un siècle… jusqu’aux années 80 !
En 1982 donc, d’éminentes penseuses modernes telles que Kim Wilde ou Lio ont décidé de faire de cet accoutrement un accessoire de mode visible. Croyez-le ou non, ça a marché ! C’est vrai qu’en ce temps-là Robert Smith venait d’ouvrir un salon de coiffure et les chanteurs de Partenaire Particulier publiaient leur premier recueil de poésie lyrique… ça donne une idée du bon goût de l’époque.
Vers les années du disco:
Laqué noir pour les amatrices de disco, il se portait avec notamment un grand T-shirt avec l’effigie de mickey. Les trottoirs du Bd St. Michel en regorgeaient. Hyper confortable, (on n’avait jamais connu un truc pareil avant), pas cher, (forcément en taille unique, ça simplifie la production et donc le coût), sobre (pour les modeuses, il était forcément noir), on l’adopte immédiatement et pour longtemps. Il se retrouve dans l’armoire de tout le monde : riches, pauvres, petits, grands, branchés, débranchés
Victime de son succès inter-générationnel, il connaît cependant une lente descente aux enfers. Il se retrouve au fil des années suspendu à tous les vents dans les marchés de bourgades. Fabriqué en Chine, dans une matière pas terrible, un imprimé douteux, il a vite poché aux genoux, exposé les gros derrières et sonné le glas de l’élégance dans la France entière !
Moralité de cette histoire : en mode, il n’y a pas de vérité. Ce que tu as détesté hier, demain tu adoreras, et vice et versa.
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